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Bordeaux Aviation Croix d'Hins Beaudiez, Ruchonnet & Arnaud de Pontac Ancienne Photo 1910
Vintage anonymous amateur photo glued on paper with postcard on reverse (Aéroplane Antoinette monté par Eugène Welferinger et actionné par Moteur Antoinette 50 HP. 1908 Antoinette IV).
You can see the tail and wing of Ruchonnet's Antoinette in the hangar on the left.
From the archives of french aviation pioneer Arnaud de Pontac.
Eugène Francois Ruchonnet, né le 29 août 1877 à Lausanne-Ouchy (Suisse) et mort le 15 janvier 1912 à La Vidamée, commune de Courteuil près de Senlis (Oise) était un aviateur suisse.
Eugène Ruchonnet s'inscrit à la Grande semaine d'aviation de Bordeaux, qui se tient du 11 au 18 septembre 1910 sur un site nommé Beau-Désert près de Mérignac. C'est le dernier des grands meetings aériens organisés en France au cours de l'année 1910. Il s'installe dans la région et anime bientôt l'école d'aviation de Croix d'Hins. Le 23 août 1910, il amorce ses premiers vols à Mérignac et le lendemain 24 août, sur son monoplan Antoinette, il est le premier aviateur à survoler Bordeaux, suscitant l'enthousiasme de la population. Lors de la semaine d'aviation, il réedite le survol de Bordeaux d’est en ouest, comme il l’avait fait le 24 août, mais il brise son monoplan dans l'épreuve de vitesse. Il a été président de l'Aéro-club du Sud-Ouest.
Eugène Ruchonnet n'est pas seulement aviateur, mais aussi ingénieur. Le 3 juin 1911, il dépose un brevet de Dispositif de châssis d'atterrissage pour appareils d'aviation . Toujours en 1911, il dépose le brevet d'une technique de fabrication par enroulement de bois ou de métal sur une structure fuselée et entreprend la construction de son propre avion, baptisé Le Cigare en raison de sa technique de fabrication. Ce faisant, il invente la construction monocoque, mais le diamètre du fuselage est trop faible pour qu'il ait des réelles vertus aérodynamiques. Eugène Ruchonnet trouve la mort en essayant son prototype, le 15 janvier 1912 sur l'aérodrome de La Vidamée à Courteuil près de Senlis (Oise). Après deux vols concluants le matin, il en effectue un troisième en fin d’après-midi, quand son appareil perd son équilibre, se cabre puis tombe d'environ 100 mètres d’altitude. Dans la chute, Eugène Ruchonnet est tué sur le coup, on retrouve son corps parmi les débris de l’avion
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